Le 17 septembre, je participais au marathon de Colmar. Un parcours en forme de bretzel, au milieu des vignobles alsaciens.
Dans un précédent article, je vous livrais mes ressentis à mi-parcours dans ma préparation. Je vais ici vous faire part de mes ressentis sur cette course et les retours d'expérience que je peux en tirer.
1. Récit de course
En très bonnes conditions, j'ai couru le premier semi marathon (beaucoup) trop vite. De retour dans Colmar à mi-parcours, la chaleur devenait écrasante avec un thermomètre affichant 33 degrés. Coup de chaud. Les kilomètres ont commencé à devenir de plus en plus difficile et je subissais la chaleur couplée à mon début de course trop rapide. Au 33ème kilomètre, il était vraiment difficile d'avancer, chevilles, hanches et genoux étaient totalement bloqués. J'ai heurté le mur. Déshydratée par les fortes chaleurs, incapable de m'alimenter, la fin de course a été un long chemin de croix.
2. Retour d'expérience
Courir un marathon reste néanmoins une des plus riches expériences que j'ai pu vivre en terme de connaissance de soi. La dernière partie du marathon pousse vraiment le mental dans ses retranchements. Quand la douleur est partout, que l'énergie n'est plus et que les kilomètres restants sont nombreux, il faut aller puiser très loin la force de finir.
Il faut ABSOLUMENT tenir ses allures marathon dès le début et ne pas se laisser prendre par l'ambiance de l'évènement. Le marathon se joue vraiment sur une bonne gestion du début de course qui permettra de repousser le mur le plus longtemps possible.
Il est également important de bien choisir la date de l'évènement. Avec le recul, septembre n'était pas optimal car la majeur partie de la préparation s'est faite l'été sous de trop fortes températures. Idem pour le jour de la course, il faisait trop chaud et la déshydratation a été un paramètre compliqué à gérer.
Ces quelques points donnent une belle occasion de recommencer et de s'inscrire pour un nouveau marathon.
Have Foehn,
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