Le marathon de Colmar m’attend en septembre et c’est non sans motivation que je me tiens à une préparation en 12 semaines. Si courir un marathon est une première, suivre une plan d’entrainement et une préparation l’est tout autant pour moi.
Ce que je peux dire à mi parcours ?
- La plus grande difficulté d’une prépa marathon réside dans le fait d’accepter de courir à des allures basses et bien inférieures à celles qu’on a l’habitude de pratiquer. Des allures qui sont même 80% du temps inférieures à l’allure visée durant le marathon. J’avoue que cela est assez contre-intuitif pour moi et que j’ai eu du mal à me faire à cette pratique nommée « endurance fondamentale ». J’avais - au début - l’impression de régresser.
- Enchainer et cumuler les sorties « longues » pousse le corps à récupérer beaucoup plus vite. En tout cas c’est mon ressenti. Alors que j’avais les jambes lourdes les lendemains de sorties à 12-15km avant, je peux aujourd’hui enchainer les sorties à 16km+ sans trop d’effort de récupération. J’intercale tout de même des séances douces de yoga les journées sans entrainements afin de faire travailler les muscles en profondeur, d’étirer et ainsi favoriser la récupération.
- La prépa, ça creuse ! Pratiquant du sport de manière quasi-quotidienne depuis de nombreuses années, l’alimentation n’a jamais été un sujet. Je sous-estimais complètement à quel point une prépa marathon pouvait être énergivore. La nutrition étant la clé, je me suis penchée sur le sujet en profondeur et elle fera l’objet d’un article entièrement dédié.
Have Foehn,
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